Le féminicide est un problème majeur sur la planète depuis des siècles.
Comment une perspective féministe transnationale et intersectionnelle peut-elle nous aider à voir au-delà des frontières nationales et à réagir avec urgence pour sauver la vie des femmes ?
Notre livre nous est apparu comme une nécessité au moment où la violence est dirigée contre une mosaïque de corps féminisés, et aussi contre la terre qui porte et soutient nos vies. Pour contrer ces assauts, des mouvements de résistance mondiaux se développent, et les mouvements pour l’émancipation des femmes en font partie.
#MeToo a mis en avant les droits des femmes. Néanmoins, ce mouvement devrait être associé à #BlackLivesMatter pour englober la perspective intersectionnelle des droits des femmes en tant que droits humains.
Le meurtre des femmes est communément appelé féminicide aujourd’hui.
Dans le monde occidental, le meurtre des femmes a généralement été appelé « homicide » ou « crime passionnel ». Parce que la violence n’est pas seulement dirigée contre les femmes, mais aussi contre les personnes transgenres et intersexuelles, nous utiliserons principalement le terme de violence basée sur le genre (VBG)
Aujourd’hui, lorsque nous examinons la violence contre les femmes dans une optique transnationale, nous constatons que la sphère privée des femmes est politique
Quel est le sens des droits humains ?
La quête fondamentale des droits humains devrait être le droit d’être traité avec humanité
L’invisibilité pousse les femmes au silence par « crainte du mépris, de la censure, ou d’un jugement ou d’une reconnaissance, d’un défi ou de l’anéantissement » (Lorde 42). L’expérience des femmes noires en matière d’invisibilité fondée sur le sexe et la race nous aide à voir comment cette invisibilité et ce silence sont le lot des femmes dans le monde entier, indépendamment de leur classe et de leur caste.
En 2016, le WEF estimait que la parité économique entre femmes et hommes sera atteinte dans 170 ans, en janvier 2020 dans 257 ans.
La violence basée sur le genre est un problème transnational.
Mais les disqualifié.es par la structure de domination ont toujours pris la parole. Ce livre est à la fois un témoignage et une déclaration sur les moyens de plus en plus nombreux par lesquels les féministes s’expriment contre la violence basée sur le genre.
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